Club Place Flagey (19-07-2013)

Pour fêter avec un peu d’avance la fête nationale belge qui aura lieu dimanche 21 juillet, le Club de la place Flagey a invité dix auteurs belges (qui écrivent en Belgique) à une rencontre avec le public. C’était l’occasion de constater que notre culture se porte bien, et que les talents ne manquent pas dans notre pays. Aicha Ait Taib n’en est pas à son coup d’essai, et crée régulièrement un événement culturel au Club de la place Flagey.

Dix auteurs au programmes, et un éditeur français. Il y avait : Véronique Biefnot, Paul Couturiau, Jean Charles Della Faille, Arnaud De La Croix, Patrick Delperdange, Michaël Frison, Dulle Griet, Bernadette Lauzin, Marie Aude Matignon, Kate Mille, Eric Neirynck. Il y avait aussi un invité surprise en la personne de Francis  Dannemark.

Véronique était très bien entourée. Elle a même eu droit à la présence d’une lectrice âgée de 100 ans (un siècle). Toujours dans la bonne humeur, c’était une soirée festive et culturelle.

Comme Marc Bailly et moi-même étions sur place, nous en avons profité pour interviewer une partie des auteurs présents. Des rencontres très passionnantes, qui se retrouveront dans Phenix ou le Suricate.

Lettre à Philippe

Véronique Biefnot et Francis  Dannemark ont commis une petite bafouille qui s’adresse à notre futur roi Philippe. Moment d’humour, moment d’humeur, moment important pour le pays. L’article complet paru dans le soir est disponible ci-dessous, avec les lettres des autres personnalités qui s’adressent à Philippe.

Voici l’article du Soir du 6 juillet 2013 : Le Soir – 06.07.13 – Lettre au roi Philippe – F&V

Voici la lettre de Véronique et Francis  Dannemark :

Cher roi Philippe,

Certes, vous n’êtes pas le premier roi des Belges. Vous n’êtes pas non plus le premier roi Philippe.

D’illustres Philippe vous ont précédé dans la carrière royale internationale. Ramenons un instant à la mémoire les noms de Philippe III le Hardi, de Philippe IV, dit le Bel, de Philippe, cinquième du nom et dit le Long. En Espagne, le premier Philippe était beau, le quatrième était grand et le cinquième brave. Les Philippe portugais, quant à eux, sont passés dans l’Histoire grâce à leurs qualités morales : prudence pour le premier, piété pour le second.

Cher Philippe, qui serez bientôt notre roi, sous quel surnom rêveriez-vous de passer à la postérité ? Il est trop tôt pour y songer, nous direz-vous peut-être. N’en déplaise à Votre Majesté, il n’est jamais trop tôt pour penser à l’avenir ! Surtout quand on est roi. Car c’est un privilège royal que d’être un visionnaire.

Oserions-nous vous suggérer quelques pistes ? Nous avons retenu, parmi d’autres, ces quelques épithètes :

Philippe Ier, le Discret
Philippe Ier, dit Gaston
Philippe, dit le Premier
Philippe Ier, le Rassembleur (ainsi que l’espèrent nombre de vos sujets)
Philippe Ier, dit Mathilde
Philippe Ier, dit le Barbu (bien qu’il s’agisse d’un phénomène épisodique et peut-être même révolu)
Philippe Ier, dit le Chat
Philippe Ier, dit le Réservé
Philippe Ier, dit l’Élégant

Dans cette liste, bien évidemment non exhaustive, peut-être avez-vous déjà un ou plusieurs favoris. Pour notre part, c’est sans aucun doute à la formule « Philippe le Chat » que va notre préférence. Parce que la nuit, tous les chats sont gris ? Que nenni ! Mais parce que le chat est habile et souple, qu’il retombe toujours sur ses pattes, qu’il ne manque pas d’humour (si l’on en croit Philippe Ier, dit Geluck), qu’il est doué pour être sage – et qu’il dispose, pour le devenir vraiment, d’au moins neuf vies.

 Nous vous les souhaitons toutes très heureuses et amusantes.

 Francis Dannemark & Véronique Biefnot

VB & Francis Dannemark